2 aout 2024 - 2min de lecture
Qui suis-je
La petite fille qui dessine est devenue la dame aux crayons.
L’art est un une ressource depuis mon enfance et un refuge depuis mon adolescence. Convaincue de mon entrée aux Beaux-Arts, adolescente, je crée des heures dans mon grenier atelier. Je suis rapidement très curieuse de la perception et du ressenti de l’Autre. Dans mes premiers métiers socio-éducatifs, je me plais d’être simplement en présence de personnalités différentes, et pourtant si familières.
Je rencontre des personnes fragiles avec des potentiels extraordinaires. Je suis persuadée que chaque individu possède en lui une énigme à découvrir, un labyrinthe à explorer, une créativité unique et précieuse.
Suite à cette belle révélation, je réalise que la pratique artistique seule ne me suffit plus. J’ai besoin de m’ouvrir sur une approche psychothérapeutique ouverte sur le processus créatif de chacun et l’écoute de l’Autre : l’art-thérapie.
Je découvre la méditation et le yoga. Je m’entraine, j’écoute longuement des enseignants experts. L’apprentissage de ses disciplines orientales m’amène à me former aux techniques de relaxation et de sophrologie. Je prend conscience de l’importance d’être ancrée avec les pieds sur terre. Je me concentre davantage sur mon corps pour être davantage aligner avec mes besoins et mes émotions. Etre en accord avec soi pour exister avec ses propres limites, avec l’autre C’est un long entrainement, il semble nécessaire de recommencer pour prendre de nouvelles habitudes. L’entrainement et la répétition sont la clé de la réussite en relaxation et sophrologie afin d’intégrer mentalement et corporellement les exercices.
Ces acquis en relaxation m’amènent au besoin de mouvement.
La petite fille qui dessine est devenue la dame aux crayons et elle dansait aussi. La danse comme besoin face à la douleur chronique. Face à toute cette vie assise. La danse, comme liberté, comme autoportrait, comme jeu.
Le théâtre comme besoin d’être ensemble, d’exprimer l’impossible.
L’écriture pour tracer notre histoire.
Il arrive que ma main ou mon corps
ne tracent pas le geste prévu.
Ils n’ont pas obéi à ma volonté. Et alors ?
Se trompent-t-ils ?
Non, pas du tout.
Ils me donnent
Je me donne
l’occasion de changer de trajectoire,
Curieuse de l’inconnu qui nous attend !
Ce résultat qui est décalé par rapport à notre attente,
n’est-ce pas la vie au quotidien ?
